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Carnets de route


ITINERAIRE

3 au 8 septembre La Havane
9, 10 et 11 septembre Vinales puis train de nuit pour Santiago
12 et 13 septembre Santiago de Cuba
14, 15 et 16 septembre Baracoa puis bus de nuit pour Trinidad
17 au 19 septembre Trinidad
20 et 21 septembre La Havane

 


COUPS DE COEUR

- la façade de l'église San Christobal de la Havane
- les scènes de rue à la Havana Vieja
- les vieilles voitures américaines
- la plaza de San Francisco
- les couchers de soleil depuis le Malecon
- la callejon de Hamel
- le glacier Coppelia
- les refrescos à 20cts, 10 fois par jours
- danser sur la musique populaire, jouée par les groupes de petits vieux
- le paseo de Marti
- l'opéra Rigoletto au Gran Teatro de la Habana
- le groupe de flamenco andalou de la Havane
- le marché au livres sur la plaza de armas
- Vinales : la balade en vélo entre les mogotes ; les paysans cigares au bec qui nous invitent 
  chez eux ; le stand plus que typique de la cafétéria El Rapido ; les vues sur la vallée depuis 
  les hôtels Los Jazmines et Ermita ; le serpent à la tête coupée ; les verres de rhum chez notre 
  loueur de vélo
- Santiago de Cuba : l'ambiance de la Casa de los Tradiciones ; notre casa particular  et son 
  quartier populaire ; le parque Cespedes et la casa de Diego Velasquez ; la vue sur la baie depuis 
  les hauteurs de la ville ; la répétition des musicos dans le parque Santamaria ; notre copain 
  Alexander 
- Baracoa : les maisons hors du temps de la baie de Baracoa ; la baignade dans le rio de Yumuri 
  et la dégustation des noix de coco ; les crevettes sur la plage ; la visite chez Salvador et sa 
  famille ; la casa de la Trova ; la promenade en vélo jusqu'au rio Toa ; les carrioles à cheval 
- Trinidad : les rues aux pavées mal ajustés ; les bâtiments coloniaux ; les concerts en plein air de 
  la casa de la Musica ; les langouste pour le prix d'un Big Mac  chez notre amie Balsa ; la vue sur 
  la ville depuis le musée municipal ; les couleurs de la ville au soleil couchant, après l'orage.

 

1ère IMPRESSION

Arrivée à l'aéroport à 6 h du matin . Nous achetons notre carte de tourisme 15 $. 
Lan Chile ne voulait tout d'abord pas nous laisser monter dans l'avion à Santiago 
car nous n'avions pas de visa. Moment de stress mais nous arrivons à les convaincre 
que nous n'en avons pas besoin. Pas de bus depuis ce terminal 3 pour le centre-ville. 
Les taxis officiels nous proposent la course à 15 puis à 13 $ mais ne veulent pas pour 
10. Il fait déjà très chaud, surtout avec nos 35 kilos de bagages plus les 2 petits sacs 
à dos. Nous attendons devant l'aéroport mais pas de taxis particuliers (illégaux) . Une 
femme qui travaille ici vient discuter mais ne voit pas de solution pour nous. Nous ne 
bougeons pas. Finalement, elle nous indique un bon plan : aller avec le bus pour 
travailleurs au terminal 1 puis attendre un bus local qui se rend au centre ville. C'est 
ce que nous faisons. Coût total : 2 pesos cubains, soit 70 centimes français.

Nous arrivons en plein centre de La Havane, près du Capitolio et marchons vers 
une adresse trouvée sur Internet . On meurt de chaud dans nos pantalons avec notre 
bazar sur le dos . La ville paraît immense, les bâtiments coloniaux se suivent sans fin, 
souvent en très piteux état, séparés par le larges avenues, dans lesquelles sont 
garées un nombre incroyable de vieilles voitures américaines des années 50. Chaleur 
oblige, la population s'expose à moitié nue sur les trottoirs ou sur les balcons, laissant 
apparaître tout un éventail de couleurs de peau où domine le caramel. 

Quelques personnes nous proposent des chambres à 15 $. Après quelques visites 
infructueuses, on trouve une grande chambre à 12 $ assez bien située près du Prado. 
On s'effondre jusqu'à 2/3 heures de l'après-midi . Objectif de l'après-midi : récupérer le 
guide bleu sur Cuba à la poste restante. Nous traversons La Havana Centro jusqu'à 
Vedado et l'hôtel Havana Libre. En chemin, nous nous arrêtons  aux petites échoppes 
de rues installées par les particuliers au bord des fenêtres de leurs propres maisons : 
jus de fruits, sandwichs, croquettes. Derrière, nous pouvons voir l'appartement et le 
salon, pas grand chose dedans. Très peu de choix, nous sommes surpris par l'absence 
de magasins, de restaurants . Nous achetons nos premiers avocats et pamplemousses, 
base de notre alimentation les jours suivants. Six pamplemousses : 35 centimes ; un 
avocat : 2,50 FF ; une boule de glace : 35 centimes, tous ces produits sont payables en
pasos ; un litre de lait : 10 FF, à payer en dollars.

Chemin faisant, nous arrivons place de la Révolution, immense. C'est là que Fidel 
s'adresse à son peuple les jours de fête. Le ministère de l'intérieur s'orne d'une fresque 
géante représentant Che Guevarra et du slogan " Hasta La Victoria, Siempre"
(Jusqu'à la victoire, toujours). Nous rencontrons Alexander, un cubain qui nous 
accompagne jusqu'à la poste centrale où le guichet poste restant est fermé. Les 
postiers nous indiquent une autre adresse où aller chercher notre colis. Passage par la 
gare routière où nous nous arrêtons boire une bière (intéressant non ?). Toujours 
accompagné par notre"amis ", nous rentrons vers le centre tout en profitant de 
l'occasion pour poser des questions au jeune cubain et notamment comprendre le 
fonctionnement de la double économie péso/$ qui nous intrigue beaucoup. Il est déjà 
tard et il nous indique un restau pas cher (voudrait-il se faire inviter ?), mais nous le 
laissons là et rentrons à notre maison pour nous coucher très tôt ce soir là ! 

TRANSPORT

Il y a très peu de transport en public, en raison des pénuries d'essence, donc nécessité 
de s'organiser un peu à l'avance pour connaître l'horaire du seul bus ou train journalier 
qui relie votre prochaine destination. Les étrangers paient en dollars américains le prix 
acquitté par les cubains (mais les étrangers gagnent plus que 22 fois plus que les 
cubains…) :
Donc, deux solutions essentiellement pour ceux qui n'ont pas loué de voiture (indispensable 
si l'on veut sortir des sentiers battus) : 

- le train, sur la ligne de La Havane à Santiago ou de La Havane à Pinar del Rio. Plutôt lent 
et inconfortable, mais un peu moins cher que le bus. A notre avis avantageux uniquement 
pour payer un peu moins cher sur une longue distance en trajet de nuit, sinon préférer le 
bus.
- le bus, avec la compagnie Viazul, spécialisée dans le " transport pour touristes payant en 
dollars et certifiée Iso 9002 ", hyper luxueux avec air conditionné (très froid la nuit). Première 
chose à faire pour organiser ses déplacements, trouver une brochure donnant les horaires et 
tarifs de la compagnie et voir en conséquence. Liaisons Santiago-Trinidad très pratiques. Ne 
sort pas des sentiers battus. L'autre compagnie locale, Astro, sans clim et beaucoup plus lent, 
a un nombre de places réservées aux touristes (5 en général), pour un prix quasi équivalent. 
Avantageux sur la liaison La Havane - Vinales (8$ au lieu de 12$).

Les taxis officiels relient les mêmes villes que les bus pour le prix Viazul, à condition d'être 3 ou 
4. C'est beaucoup plus rapide et pour le même prix, vous partez à l'heure que vous voulez. A 
conseiller pour le trajet Vinales-Trinidad, car pas de bus Viazul direct. 

Les taxis sont efficaces pour se déplacer en périphérie des villes, quand vous craquez après 
avoir attendu 1 h à l'arrêt de bus avec les autres cubains et qu'un bus à moitié vide ait fait 
monter 3 personnes et soit reparti en vous laissant planté là… Les taxis illégaux (plaque jaune : 
particular) vous proposeront un prix supérieur aux taxis officiels (plaque bleue, taximètre donc 
pas d'arnaque). Demander d'abord le prix à un taxi officiel avant d'entamer la négociation avec 
un illégal, vous gagnerez toujours quelques dollars et vous aurez peut-être la chance de vous 
déplacer dans une vieille américaine (mais en général c'est plutôt un vieille Lada pourrie).

HEBERGEMENT

Le moyen de se loger le moins cher et le plus sympa est de dormir chez l'habitant. Compter 
entre 10 et 20 $ avec le petit déjeuner (plus cher à la Havane). Il est très facile de négocier, 
il y a une telle concurrence. Visiter le lieu avant de vous décider mais en général c'est toujours 
très bien tenu et propre. Le critère le plus important à notre avis c'est la qualité de l'accueil et 
l'ambiance chaleureuse ou non de la maison. Les propriétaires qui vous attendent à l'arrivée 
des bus ou train vous proposeront les prix les moins chers car ils ne sont pas dans les guides 
touristiques. Sinon, en se baladant dans les villes, on repère les casas particulares à un signe 
spécifique et il suffit de demander à visiter. N'hésitez pas à leur laisser des affaires en fin de 
voyage pour les remercier de leur accueil, même si c'est souvent les familles les plus aisées qui 
peuvent vous accueillir.

Nos adresses préférées (négociées à 10 $ avec petit déj très copieux) :

- Santiago de Cuba : Eglis y Nancy, Barnada n° 101 entre Maceo y San Mateo, tél : 62 87 28, 
  dans un quartier très populaire avec des scènes de rue … Très bon accueil et air conditionné 
- Baracoa : Roger Ferrer Delgado, Robert Lopez n° 69, tél : 4-2516

Il y a également des hôtels gouvernementaux de très bon standing pour des prix assez modestes 
au regard de la qualité, notamment à Vinales où les deux hôtels jouissent d'une vue inégalable 
sur la vallée.

A TABLE !

Si vous voulez manger comme les cubains, la bouffe est une vraie catastrophe (la pire que nous 
ayons connue dans tout notre voyage, avec une mention spéciale également pour la Birmanie). 
Il n'existe quasiment pas de restaux pour cubains mais quelques petites échoppes de rue 
installées par des particuliers depuis chez eux et qui donnent sur la rue. Le menu est très pauvre 
et dépend de l'approvisionnement du jour, en général  sandwich (bof le pain) à la croquette frite 
ou au fromage ou au jambon et un rafraîchissant en guise de boisson. Le tout est très bon 
marché (2 FF le sandwich, 30 cts la boisson). Il y a également quelques échoppes qui vendent 
des pizzas au fromage (beaucoup de pate a pain, du fromage fondu et quand il y en a, un peu de 
sauce tomate). Un conseil, attendez d'avoir bien faim pour manger, ça passe mieux. Autre 
solution, acheter des fruits et légumes au marché libre ou chez des particuliers et les déguster 
sur les places, seule possibilité de manger un peu équilibré. Il y a notamment des avocats et 
papayes très bons et pas chers.
Dans la plupart des cas, nous avons négocié la chambre avec le petiot déj, ce qui vous fait au 
moins un repas équilibré (café, lait, jus de fruit, fruits frais, œufs, pain, beurre et confiture,…).

Si vous voulez manger mieux et comme des touristes en vacances, 2 solutions :
- les rares restaux gouvernementaux pour touristes, souvent très bien situés dans de belles 
demeures et bien moins chers que chez nous. Les deux que l'on a fréquenté étaient les plus 
modestes et l'on pouvait y manger du poulet, des frites, du riz et de la bière, mais pas grand 
chose de plus. 
- Les repas prix dans des restaux de particuliers ou dans votre casa particular, beaucoup plus 
sympa car dans une ambiance familiale et très copieux . Compter de 5 à 10 $ en fonction de ce 
que l'on veut manger (poulet, poisson, crevettes et langouste).
A ne pas manquer, la langouste de Cuba, pour le prix d'un Big Mac si l'on négocie bien. 
Normalement réservée aux restaux d'Etat et à l'exportation , on vous en proposera partout dans 
la rue, généralement à 10 $ tout compris, avec accompagnements et boisson puis rapidement à 
7 $. Nous, nous avons eu la chance d'être amenée par une rabatteuse dans une petite maison de 
Trinidad où nous nous sommes régalés d'une langouste grillée pour 5 $. Nous y sommes 
retournés les deux jour suivants pour 3 $, prix en baisse car plus besoin cette fois ci de payer la 
commission à la rabatteuse ; et les langoustes étaient deux fois plus grosses. 
Au niveau boisson, goûter au Mojito, cocktail national à base de rhum, citron, sucre et feuille 
de menthe, on en trouve partout et c'est très rafraîchissant. 
        

ON NE VOIT CA QU'ICI ...

- les orchestre de petits vieux
- Le rythme des maracas
- Les bus à bosses de la Havane (camellos)
- En Cada Barrio, Revolucion
- Le visage des campesinos, cuit par le soleil
- Les citadines aux bigoudis à chaque coin de rue
- Les " jineteros " à chaque coin de rue (ceux qui vivent sur le dos des touristes)
- Amigos, quieres puros, muy baratos
- Les échoppes de rue, avec sandwichs, refrescos et pizza pesos

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