Carnets de route

 

ITINÉRAIRE


14 février :             Arrivée à Yangon en avion depuis Calcutta 
15-16 février  :      Yangon 
17 février :             Yangon puis départ pour le lac Inle  (bus)
18 au 22 février :  Lac Inle
23 février :             Pindaya - Kalaw (voiture)                  
24 au 27 février  : Trekking autour de Kalaw
28 février :             Kalaw -  Mandalay (bus) 
1 mars :                  Mandalay
2 mars :                  Croisière sur l'Irrawady  entre Mandalay et Bagan 
3 au 6 mars :         Bagan 
7 mars :                  Yangon 
8 mars  :                 Départ en avion pour Bangkok

COUPS DE CŒUR

- l'accueil incroyablement chaleureux des Birmans
- prendre le thé dans un tea shop, assis sur le trottoir de Yangon
   sur des tabourets en plastique
- le coucher de soleil sur la pagode Shwedagon
- les monks, les monks et encore les monks
- les yaourts à la fraise du Nilar Win's à Yangon
- les pêcheurs du lac Inle
- les marchés colorés du plateau Shan
- les 8 000 bouddhas de la grotte de Pindaya
- la fête des novices dans un village Pa-O
- dormir 3 nuits chez l'habitant dans les villages des tribus Palaung
- l'atmosphère feutrée des monastères en teck sur pilotis
- les levers et couchers de soleil sur les pagodes de Bagan


1ère IMPRESSION

Transfert de l'aéroport au centre-ville pour trouver un hôtel pas cher.
Nous partageons la course avec 2 jeunes (comme nous) étudiantes françaises.
On est contents de changer de "climat', d'arriver en Asie du Sud Est , de voir 
des gens avec les yeux bridés pour être explicites. Dans le taxi, on 
s'extasie sur les immenses pagodes dorées et les palmiers à sucre qui 
décorent Yangon. Au feu rouge, les filles s'attendrissent devant un type 
d'âge mur qui vend des cigarettes à l'unité en courant d'une voiture à 
l'autre ; "qu'il est mignon, il est trop, c'est trop cool la Birmanie,.". On 
croit rêver et on a envie de leur dire  "réveillez vous, ce type est un 
crève-la-faim qui passe sa journée dans les embouteillages et la pollution à 
vendre des cigarettes à l'unité". Une telle réaction nous fait réfléchir sur 
la façon d'aborder les voyages, c'est effectivement un état d'esprit 
différent.
Après la douche, descente dans la rue. Là, c'est vraiment l'Asie : les gens, 
tous en tongs (ce détail est particulièrement marquant), mangent assis au 
ras du sol sur des petits tabourets en plastique , brochettes, soupes de 
nouilles, fritures, pâtes et riz, et surtout boivent du thé dans de petites 
coupes , discutant avec leurs amis. Très convivial. Les gens sont hyper 
sympas et souriants , un vrai bonheur. On a honte, mais on se demande 
pourquoi on est resté en Inde si longtemps ! Après avoir changé de l'argent, 
on mange debout devant les stands : brochettes de poulet et canard, crêpes 
hyper huilées et enfin on s'assoit par terre pour se rafraîchir d'un bon 
lassi avec glaçons (il ne faut pas, on sait, c'est écrit dans les guides, mais 
maintenant, on a l'estomac plus solide). On rentre apaisés à l'hôtel, ça commence 
très bien !

TRANSPORT

Ce qui est sympa dans  ce pays, c'est qu'on peut s'essayer à tous les types 
de transport (pas tout le temps avec bonheur) et les  alterner :

- le vélo : il y en a partout dans les villes et très facile d'en louer pour 
3 FF la journée. On peut donc visiter à son rythme et surtout faire comme 
tout le monde là-bas, c'est plus agréable : impérativement au lac Inle pour 
explorer la région et à Bagan pour les courageux.
- la calèche à cheval : qui a dit que c'était tape-cul ? Peut-être mais c'est 
assez typique comme taxi : à Bagan pour les fainéants ou à Pindaya pour 
monter voir la grotte des 8000 bouddhas.
- la voiture : gain de temps quand vous avez un itinéraire atypique, c'est 
à dire hors de l'axe Yangon-Lac Inle-Mandalay-Bagan, et même si vous êtes 
sur l'axe mais que vous voulez vous arrêter facilement en parcours.
- Le pick up  : pour les courts trajets dans le centre des villes, d'une 
pagode à l'autre, si vous ne craignez pas d'être entassés avec les autres 
birmans et en particuliers les monks, assis sur des planches en bois. A 
faire au moins une fois, pour savoir (à Mandalay c'est facile, nord-sud ou 
sud-nord).
- Le trishaw : la version birmane du cyclo pousse à utiliser un maximum. 
Vous êtes assis sur le coté du vélo, dos à dos avec l'autre passager. Vous 
prenez le temps de découvrir la ville, ses bruits, ses odeurs,. A privilégier.
- Le bus : pour les longs trajets, sur les routes défoncées du pays. Nous on 
l'utilise surtout pour les voyages nocturnes, ça fait gagner pas mal de 
temps étant données les durées de transport ( entre 15 et 20 heures entre 
Yangon-Lac Inle-Mandalay et Bagan, à chaque fois).
- Le train : pas testé mais très peu développé, sauf sur l'axe Yangon-Mandalay, 
de nuit.
- L'avion : pas testé mais assez bon marché et desservant quasiment toutes 
les villes intéressantes.

Attention : pour ne pas soutenir la dictature birmane, il est préférable de
n'utiliser que des transports privés, donc d'éviter le train et l'avion.

HÉBERGEMENT

Très bon rapport qualité-prix pour les hôtels, entre 5 et 8 USD la chambre 
pour deux avec salle de bain privée et petit-déjeuner gargantuesque, selon 
que vous choisissez avec ou sans air conditionné. Négociez les prix si vous 
restez plusieurs nuits, c'est facile et vous êtes toujours très bien reçus. 
Plus cher à Yangon.
Nos adresses préférées :
- le Big Drum à Nyangshwe (lac Inle) au bord du canal où passent les bateaux. 
5 USD pour deux, grande chambre avec balcon, vue sur les rivières 
environnantes, avec en prime crêpe au petit dej. Le rêve, on ne voulait plus partir.
- La Royal Guest House de Mandalay, 8 USD avec air con. et frigo, on se 
serait cru dans une cabine de bateau, avec cabinet particulier (bon, faut 
pas exagérer quand même)
- Le New Park Hôtel à Bagan. 6 USD avec air con. et petit déjeuner 
extraordinaire. Négocier ferme, le prix initial est de 10 USD pourt certains touristes.

A TABLE !

Contrairement à ce que nous avait dit certaines mauvaises langues, on peut 
manger très bien au Myanmar. Invariablement, la journée commence par un 
petit-déjeuner continental, servi dans la guest house, puisque c'est compris dans 
le prix.
Ensuite, à vous de jouer. La capitale regorge d'échoppes de nouilles et 
de stands de grillades de viande, un vrai bonheur de manger un 
repas délicieux, très très typique et pour trois fois rien. Les échoppes 
sont spécialisées dans un seul plat, à base de nouilles ou de riz. Une 
poignée de nouilles dans une assiette creuse, une louche de sauce, le ballet 
des condiments ; la marchande plonge sa main dans des petits pots de verre 
(glutamate, poudre de crevette, piment (à repérer pour lui dire de ne pas en 
mettre), citron et coriandre fraîche). Puis voilà que je te mélange le tout 
avec ma main pendant une minute devant les yeux grand ouverts des touristes. 
Un régal pour 80 centimes !  Le meilleur coin, c'est autour de la pagode Sule, 
très animé le soir. Pour finir, un yaourt à la fraise chez Nilar Win's, conseillé 
dans tous les guides et inoubliable.
Dans le genre ça n'a rien à voir avec les spécialités locales mais c'est 
hyper bon  quand même, on  a beaucoup aimé les pâtes fraîches de Nyangshwe 
(Golden Kite), la purée d'aubergine de Mandalay (Marie Min).
Enfin partout, mais alors partout, vous pouvez manger du riz/nouilles frit 
aux légumes et porc ou poulet, un classique en Asie.
Une grande découverte également : le café glacé, un régal.

Au niveau sanitaire, il faut quand même bien avouer qu'on a utilisé plus 
d'Immodium ici qu'ailleurs.

RENCONTRES

Un trek de 4 jours dans la région de Kalaw nous a permis d'entrer en contact avec des tribus, 
Palaung, Taung yo et Pa-O. Notre meilleur souvenir ! Nous dormions chez l'habitant, dans des 
maisons construites en bambou (le pied de Tony s'en souvient, 6 semaines de plâtre après avoir 
descendu l'escalier en pleine nuit pour aller aux "toilettes" au fond du jardin…). Nous avons eu 
la chance d'arriver dans un village pendant un festival d'ordination des jeunes monks. A cette 
occasion, de grandes réunions familiales ont lieu. Des habitants des villages très isolés ont donc 
afflué vers notre village. 
Alors que nous prenions un thé dans une famille, une vieille femme nous regardait avec de grands 
yeux ronds, ce qui est très surprenant pour une birmane !  Notre guide lui a parlé et nous a alors 
expliqué qu'elle n'avait jamais vu de touristes, donc de blancs, avec un longs nez et des yeux non 
bridés. Il lui a expliqué que nous voyagions et venions de très loin. Elle en a conclu dans sa 
logique à elle que nous venions de Kalaw ! Kalaw est à 25 km de là mais pour elle c'était la grande 
ville et elle n'y avait jamais mis les pieds au cours de ses 60 ou 70 années de vie.
Les membre de la famille nous ont posé quelques questions. En particulier, ils voulaient savoir 
quels étaient nos métiers. Le casse-tête pour notre guide-traducteur ! Comment expliquer ce qu'est 
une consultante en finance et un responsable de projet informatique, qui passent leur journées 
devant un ordinateur…           

ON NE VOIT ÇA QU'ICI ...

- l'accueil incroyablement chaleureux des Birmans.
- les joues des petits et des grands maculées de jaune avec la poudre de tanakan.
- ici, le thé ça se mange.
- la fête des jeunes novices où les jeunes garçons sont vêtus comme des petits 
  princes de Mandalay.
- l'adoration des Birmans  pour les nats, des esprits craints et respectés.

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